j'aime les tulipes

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mercredi 28 octobre 2015

Et le zéro déchet ?

Évidemment, lorsqu'on met un doigt dans l'engrenage du minimalisme, il est impossible de passer à côté du thème du "Zéro Déchet". Je suis vite tombée, lors de mes recherches, sur le minimalisme des poubelles et la famille Johnson. J'ai de suite été convaincue par la philosophie et les idées du zéro déchet, et certaines réflexions étaient si naturelles et si logiques que cela a accentué mon impression d'avoir avancé dans le brouillard ces dernières années. J'ai acheté, et lu, le livre de Béa Johnson, et j'en ai fait un résumé à mon mari. Il a commenté en me disant "il y a un tiers de choses que l'on fait déjà, un tiers qu'on pourrait faire, et un tiers qu'on ne fera jamais". Je ne suis pas aussi catégorique que lui sur ce dernier point, mais je suis en tout cas d'accord sur le fait qu'on ne tentera pas, pour le moment, le zéro déchet. 

Pourquoi ?

- parce que notre désencombrement ultime n'est pas encore atteint. Il suit son cours, mais n'est pas encore aboutit. Et désencombrer, cela fait des crasses, si si  !
- parce que je pense qu'il vaut mieux ne pas courir plusieurs lièvres à la fois. J'ai déjà plusieurs objectifs de vie pour améliorer notre quotidien et me rapprocher d'un mode de vie minimaliste, je suis heureuse de voir que je m'y tiens et que je progresse, je n'ai pas envie de risquer de tout lâcher et de me perde pour avoir voulu tout changer en même temps
- parce que nous nous dirigeons vers une période de quelques mois de travaux à la maison, on va notamment se retrouver sans cuisine, je pense que c'est peu compatible avec un mode de vie zéro déchet (ou alors on va aller faire les crasses chez les copains et au resto, mais ça revient au même)

J'ai par contre eu envie de me pencher sur ce "tiers" de chose que l'on pourrait faire, et j'ai mis en place quelques petits trucs faciles ces derniers mois, et ils sont maintenant bien intégrés dans notre routine :

- j'ai remplacé le gel douche par du savon
- j'ai remis au goût du jour les mouchoirs en tissus (que même mon fils m'a demandé pourquoi j'avais des "serviettes pour le nez", à 4 ans et demi il n'avait jamais vu que des mouchoirs en papier, honte sur nous !)
- j'achète mon riz et ma semoule en vrac dans un magasin bio, et bientôt (quand mes réserves seront finies) ce sera aussi le cas pour les lentilles et les noix de cajou
- je vais au marché avec mon joli cabas rose à pois blanc 
- quand je vais au supermarché, je prends les mêmes petits sachets à légumes à chaque fois, je les ouvre délicatement et je les fais sécher s'ils sont mouillés
- je n'ai plus qu'une seule poudre à lessiver pour l'ensemble de mon linge, dans une boite en carton (et plus d'adoucissant, même si je n'ai pas encore oser utiliser le vinaigre)
- je suis passée à la technique du furoshiki (tissus) pour emballer mon déjeuner à apporter au boulot
- je privilégie les emballages en verre et en carton, même si ce matin cette info m'a mis le moral à plat : http://www.actu-environnement.com/ae/news/emballage-papier-carton-contamination-denree-alimentaire-25535.php4 
- je fais les collations de mes deux hommes moi-même
- je n'achète plus de peeling et de masque, j'utilise le contenu du frigo

Ce sont des petites gouttes d'eau dans l'océan, mais au moins elles tiennent bien sur la durée et sont devenues des automatismes. J'aurais bien l'occasion de me replonger sur l'état de mes poubelles quand je serai au bout de la dématérialisation de notre maison. 

Ha oui, et j'ai prêté le livre de Béa Johnson à une collègue, comme conseillé au dernier chapitre ;-)
    

vendredi 16 octobre 2015

Refuser : Toute première fois, tou-toute première fois...

La semaine dernière, j'ai participé, dans le cadre de mon travail, à un ciné débat. Les organisateurs accueillaient les gens avec un "welcom pack" constitué d'un sac réutilisable aux couleurs de l'association qui contenait les documents d'informations. Comme je n'ai pas encore assez de volonté pour refuser les cadeaux promotionnels (si quelqu'un a besoin d'un shaker, d'un cadre en plastique aimanté ou de quelques milliers d'échantillons, écrivez-moi) je me suis glissée l'air de rien dans un coin sans passer par la case accueille ; de toute façon j'étais là pour le boulot contrairement à la majorité des participants. 

Pas de bol, la petite hôtesse m'avait repérée et est venue tout sourire vers moi en me disant "j'ai oublié de vous donner votre sac" (vous avez remarqué, je ne l'ai pas encore mais c'est déjà "mon" sac). Mon cerveau s'est retourné sur lui-même, genre il ne savait pas s'il devait commander à mon bras de se tendre pour attraper le sac ou à ma bouche de s'ouvrir pour le refuser. Et là, pour la première fois, j'ai choisi la deuxième option. J'ai répondu "c'est gentil mais je n'accepte pas les cadeaux promotionnels, pour ne pas m'encombrer". (Ça l'air simple comme ça, mais j'en ai sué des gouttes, vraiment !). Le malaise a duré quelques secondes, la jeune fille n'ayant pas l'habitude qu'on refuse son cadeau (au final il n'y en a pas eu assez pour tout le monde, certaines personnes étaient déçues ne pas avoir "eu leur sac", comme quoi...) et moi essayant de me justifier sans paraitre impolie. J'étais contente d'avoir réussi à refuser ce sac dont je n'avais tout simplement pas besoin, mais je ne me sentais pas hyper bien au fond de moi...

Alors voilà, même si ce dépucelage s'est fait dans la douleur, j'espère qu'il va ouvrir la voie à une habitude qui s'encrera la durée. (Ce qui est déjà mal parti, j'ai dit non à une collègue qui voulait partager avec moi des cadeaux reçus d'un fournisseur, mais elle a du prendre mon refus pour un non de politesse parce qu'elle m'a refilé les trucs quand même...)

 

lundi 12 octobre 2015

On commence à virer les meubles...

Et oui ! A force de désencombrer et de vider les placards, je me retrouve avec des meubles vides ou presque vides, donc je liquide, je liquide, je liquide...

La semaine dernière, j'ai donné ceci à une jeune fille qui meublait son premier kot (mot typiquement belge, définition via le lien ;-)) : 

Ce meuble Ikéa a longtemps contenu mes bijoux et mon maquillage, mais ils tiennent maintenant dans des boîtes bien plus petites, je vous montrerai à l'occasion. 

Et, attention, roulement de tambour... La table à langer murale est donnée !! Une connaissance se réoriente professionnellement pour accueillir des enfants à domicile, elle cherchait une table à langer. Je lui ai proposé les deux, elle a choisi la murale car cela lui permet de ne pas trop encombrer son salon pour le soir, quand sa journée de travail est finie. J'espère juste maintenant que cela ne posera pas de souci avec le contrôle finale qu'elle aura par l'organisme agréeur, je croise très fort les doigts ! Et la seconde table à langer, classique cette fois, est promise à une de collègues enceinte. Il faut que je choppe mon mari un jour pour descendre le vieux bureau et l'armoire dans le garage afin de faire passer une association. J'aime quand ça avance comme ça ! Et en prime une petite photo de la fameuse table à langer, repliée, dans la toute petite chambre de mon fils dans la première maison :   





mardi 6 octobre 2015

Désencombrement : les papiers

Il était une fois un samedi calme sans enfant à l'horizon... (parti découvrir les joies de la Bretagne avec ses grands-parents). Levée à 9h (quel luxe!), pleine d'énergie, avant même d'attaquer le petit-déjeuner j'avais rassemblé dans le salon TOUS les papiers qui trainaient dans le bureau, les tiroirs, les sacs, le hall... en vue d'attaquer un grand désencombrement-tri-classement plus adapté. J'ai choisi la méthode de classement d'Aemi (si je ne me trompe pas) : une farde par année des papiers que l'on peut déchiqueter après 5 ans. Fini, chaque année, d'ouvrir 6 énormes fardes pour retrouver péniblement les documents dont on pouvait enfin se séparer.  

La première étape a donc été de mettre de côté tous les papiers que nous voulons conserver à vie (épargne pension, déclaration d'impôt, contrats de travail, achat de la maison...) et de faire 5 tas de 2011 à 2015 pour les papiers qui ne doivent pas être conservés plus de 5 ans. J'ai fait un tas à part pour les factures/garanties qui se conservent deux ans. Les papiers de 2010 et moins sont directement parti dans le broyeur.

Au final : 4 pochettes en carton contenant les papiers d'une année, avec la date inscrite en gros dessus. Ainsi, chaque 1er janvier, je n'aurais qu'à m'emparer de la plus ancienne et l'envoyer à la déchiqueteuse. Une cinquième pochette, en plastique, encore ouverte, contient les papiers de 2015, car nous en recevrons encore d'ici le 31 décembre (je vous ai déjà parlé du jour où nous mourrons tous ensevelis et étouffés sous une montagne de papier ?). 

Une farde en "dur" pour stocker les papiers intemporels, et une autre pour tout ce qui est banque. Une dernière petite pochette contient les garanties, là je prendrai le temps chaque année de la repasser en revue et de jeter les tickets qui ne sont plus utiles, mais ça nous permettra de ne pas retourner les pochettes en carton si un appareil sous garantie tombe en panne. 

Et bien croyez-le où non, ça m'a pris quasi la journée !! Quelle paperasse, quelle poussière, quelle énergie dépensée pour du papier. Mais au final un bureau rangé, des tiroirs qui respirent et un système de classement plus logique et plus efficace. Je me demande quand même pourquoi on doit garder tout cela alors qu'il y a de plus en plus de choses que l'on reçoit via Internet (je n'ai quasi plus de fiches de paie à stocker ni de papier de mutuelle par exemple). A-t-on vraiment besoin de tout cela ?

J'ai fait une "jolie" photo du tas de papier évacué, juste pour me faire du bien au moral ;-)

Et sinon j'en ai profité pour finir de trier quelques fond de caisse qui trainaient dans le bureau, et je me suis félicitée d'avoir lu entre-temps le livre de Marie Kondo. Avant, quand j'avais du mal à trancher sur un objet, je le laissais traîner au fond de sa boîte en attendant d'avoir l'illumination. A présent, je dispose cet objet avec ses semblables, tous au même endroit (tous les bics dans le bureau, toutes les photos dans la même boîtes, les calculatrices dans le même tiroir, les livres dans la bibliothèques...) même si je ne suis pas certaine de vouloir les conserver. C'est bien plus facile de faire un choix quand l'objet est "noyé" avec ses semblables. 

J'ai hâte de m'attaquer à la suite, même si les travaux qui s'annoncent dans les mois qui viennent vont certainement me freiner un peu... J'ai quand même encore une deux après-midi de congé dans les semaines qui arrivent, je vais me choisir de nouveaux points de désencombrements et en profiter pour préparer les annonces de seconde main pour certains gros articles de puériculture. Et deux meubles son partis cette semaine... je vous en dis plus demain en photo ;-) !