j'aime les tulipes

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samedi 25 juillet 2015

Pêche aux canards

Traditionnellement, je passe ma première semaine de congé à courir derrière occuper quelques enfants (filleul, neveu, petit voisin...). C'est un peu ma BA des vacances. Je sors d'une intense semaine de babysitting, et cela conforte mon impression des derniers mois : minimalisme et enfants ne font pas bon ménage. 

Faire le vide dans mes affaires m'a fait énormément de bien, mais je n'ai, pour le moment, pas envie de l'étendre aux affaires de mon fils. J'essaye tout doucement de le conscientiser sur certaines choses, comme le suremballage, la consommation d'eau ou le fait de partager ses affaires, mais au final je n'éprouve pas de souci avec le fait qu'il ait beaucoup de jouets. J'ai aimé voir tous ces enfants la semaine dernière essayer tous les jeux, faire des bricolages, des tours de cubes, des lignes de petites voiture ou faire des concerts avec les instruments de musiques. Ils ont besoin de tester, de découvrir, de se dépenser. Il n'est donc pas question, pour l'instant, de diminuer les jouets. 

Mais il y a quand même une chose qui me hérisse, ce sont les jouets "pêcheauxcanards". Je ne sais pas si en France il y a cette tradition, mais dans toutes les kermesses, foires, fêtes d'école, de quartier... Les enfants jouent à la pêche aux canards et repartent avec un lot. Pas question d'y couper, les interdire de pêche au canards, ce serait comme leur couper un bras. Et les jeux qui sont gagnés ont une durée de vie lamentablement courte. Or, ce sont parfois de chouettes jouets, et la déception de mon fils est réel quand ils se cassent. De mon côté, ces jouets représentent tout ce que je déteste : le jouet jetable, certainement créé dans de mauvaises conditions, qui procure un plaisir fugace au moment où l'enfant le gagne, mais aucun plaisir sur le long terme puisqu'il ne fonctionne pas longtemps. Et cette semaine, ça n'a pas raté, on s'est farci une pêche aux canards. Vraiment, j'ai une aversion pour ce truc, ça réveille en moi tout ce que qui fait que j’exècre la façon actuelle de consommer, et que les objets inutiles et jetables m'agressent (oui, je sais, c'est bizarre, je me sens agressée par les objets inutiles). Bon, je n'ai pas encore trouvé la bonne manière d'expliquer à mon fils que l'idéal serait de pêcher les canards et de laisser le lot sur place, mais je ne désespère pas. 

Sur ce, je m'en vais finir ma première valise minimaliste. 

vendredi 17 juillet 2015

Rendez-vous manqué...

6 mois de réflexions bouillonnantes, ça va pas être super coton à retranscrire de façon claire et ordonnée. Le risque est que dans un premier temps, les articles partent dans tous les sens, mais soit.

Pour commencer, comment j'ai choisi le nom du blog. D'abord, parce que je voulais faire un jeu-de-mot (ouais, j'aime beaucoup les jeux de mots, ça vient de l'éducation paternelle), ensuite parce que je tenais au mot minimalisme, et pour finir parce qu'une des choses que j'ai minimalisé depuis 6 mois et qui me fait le plus de bien, c'est ma liste. Ma liste d'envie, ma liste de trucs à acheter, ma liste de regrets, ma liste de choses à faire quand j'aurais le temps dans une autre vie, ma liste de chose à nettoyer, à ranger...

Aujourd'hui, ma liste est mini, je pèse chaque envie, chaque besoin, et je m'attache qu'au principal. Nettoyer le superflu, dans tous les sens du terme, a transformé ma vie.

Il y a quelques années, une copine qui cherchait un moyen de mieux s'en sortir avec le ménage était tombée sur la méthode "Flylady". Elle m'en avait parlé, et en cherchant des informations (je suis très curieuse de nature), de fil en aiguille je m'étais retrouvé inscrite sur un groupe de discussion réservé aux mères de famille débordées qui échangeaient des solutions pour ne pas finir noyées sous un amas de linge sale et de poussière. Dans ce groupe, un mot revenait sans cesse (à part le fait de faire briller son évier, mais pour comprendre ça, taper "méthode Flylady" dans Google) : le désencombrement. Déjà à l'époque, le concept m'avait séduite, et je m'étais attachée à désencombrer la maison pièce par pièce. Mais si je voyais à l'époque le bienfait pour le ménage et le rangement, je n'avais pas exploré la dimensions mentale des bienfaits, j'étais passée à côté. Je pensais aussi que ce concept, venu tout droit d'Amérique, avait été créé pour ces pauvres femmes qui  ne savait rien jeter, et qui se retrouvaient à écarter les amas de journaux à la pelle pour accéder à leur cuisine. C'est bien dommage qu'à l'époque je n'ai pas creusé plus loin, comme une personne que l'on croise sans qu'il ne se passe rien, puis avec qui ont vit une grande histoire d'amour quelques années plus tard. On ne peut s'empêcher de penser qu'on a perdu quelques années...

C'était il y a 7 ans, une éternité donc ! Puisque c'était avant l'arrivée de mon fils (oui, j'ai une temporalité bipolaire : avant ma grossesse / après. Si c'est avant, c'est vieux. Exemple : "comment ça j'ai ENCORE acheté des bottes ?  La dernière fois j'étais même pas encore enceinte !")

Et donc il y a 6 mois, une pomme m'est (re)tombée sur la tête, et cette fois j'ai compris... (je dois être un peu lente au fond).  

jeudi 16 juillet 2015

Jour 1

Pendant des années, j'ai eu la tête dans le guidon... Études, diplôme, premiers jobs à décrocher, préparation du mariage, achat de la première maison, grossesse, déménagement, changement de boulot... Une vie à 100 à l'heure, une vie sans trop réfléchir, une vie bien remplie visiblement... Si bien remplie qu'il y a quelques mois je me suis rendue compte que 10 années venaient de passer, à une telle vitesse que j'ai presque l'impression d'avoir été victime d'un sérieux problème d'espace-temps, genre une faille spatiotemporelle qui a réduit les mois en semaines... Autant j'ai eu l'impression d'avoir profité à fond de ma jeunesse, de vivre ces années intensément, autant les 10 dernières semblent être passées comme un TGV, genre "y a un truc qui vient de passer et qui a fait du vent dans mes cheveux mais j'ai même pas eu le temps d'en noter la couleur".

Pourtant, je suis une fille bien occupée. Un boulot temps plein, une famille, des amis, des associations... Pas de quoi m'ennuyer. Mais sous cette impression de voir filer le temps, un truc me grattouillait, comme une vilaine démangeaison qu'on arrive pas à situer (plus haut, plus à droite, plus bas, non à gauche...) et dont on arrive pas à se débarrasser.

Cette chose, j'ai mis le doigt dessus il y a quelques mois, un soir, presque pas hasard. Ma pomme de Newton, c'est un peu grâce au blog de Ballibule qu'elle m'est tombée dessus (oui, un blog mode, on ne rit pas). Cette chose peut porter plein de noms, elle revêt plusieurs aspects, mais pour plus de facilités je vais la résumer en un seul mot : minimalisme. J'ai embarqué pour le voyage vers le minimalisme, et ça me fait tellement de bien que j'ai envie d'écrire chaque jour mes avancées et mes réflexions, d'où le besoin d'ouvrir un blog, même si je ne pourrais pas faire mieux que ce que les blogs existants font déjà (voir la colonne de droite).


Ce blog c'est mon petit cadeau à moi, mais vous êtes les bienvenus !